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Une tache blanche
Tout comme cette trouée
d’un faisceau de lumière,
Glorifiée par un somptueux vitrail céleste
Dedans la cathédrale d’un soir de Chantelune
Tout comme un phare
au bout de la croyance première,
Là où la vue se déchrysalide, se moleste,
Et devient le guetteur de sa propre défortune
Tout comme un stigmate
d’un éclat thanatophore
Dans l’œil presque soumis à son sacrificateur
D’une humble victime transpercée de dagues courbes
Tout comme la médaille
au cou d’une canéphore,
L’insigne sacré d’inquiétants conjurateurs
D’un long rituel défendu aux profanes fourbes
Tout comme une flammèche
joueuse et folâtrine ;
Elle volte, bondit, toupille une tarentelle,
Une danse païenne aux baroques entrechats
C’est un sceau,
une frontière qui tant me fascine,
Un lourd privilège, une corolle immortelle :
Une tache blanche sur le poitrail de mon chat.